23 mai 2020
Réveil et petit déjeuner dans la calanque ensoleillée, avec les mouettes en fond sonore.
On continue notre route vers l’est, direction la calanque de Fabregas. On met la voile, tout se passe bien, on file à bonne vitesse. Elie pose sa ligne de pêche en espérant qu’aujourd’hui soit le bon jour ! Là, sur un virement de bord raté de ma part, on tourne et retourne et c’est le drame : la ligne est emmêlée sous le bateau. Elie, dans un élan héroïque, revêt ses lunettes de piscine et son baudrier, on l’attache avec un bout (= une corde) et il saute à la rescousse de cette pauvre ligne de pêche. Plusieurs apnées sous le voilier après, c’est le succès. Le fil s’était pris dans le safran et le moteur. Merci Lamia…!
Quelques heures de navigation plus tard, alors qu’on reprenait du poil de la bête après cette péripétie, la houle s’est levée et le vent a faibli. Tout ce qu’il faut pour une traversée tout en nausées. On a rejoint un mouillage dans une calanque à l’abri du vent mais pas de la houle… Ca ballotte sévère !
Pour finir la journée en beauté, nous avons découvert que nous n’avions plus d’eau douce dans le réservoir. Ça promet pour demain! Ah, l’aventure…
Demain, direction Porquerolles pour récupérer de l’eau et du fromage blanc. L’essentiel.
Bonne nuit!
Lamia