26 mai 2020
Réveil à l’aube pour un départ aux premières lueurs. On met le cap direction Ajaccio, et on profite d’un vent parfait jusqu’à 18h.
On a eu le temps de contempler l’horizon, de voir passer avec dégoût un porte-conteneurs laissant derrière lui une traînée verdâtre dans le ciel, de chercher la baleine sans apercevoir la moindre nageoire, d’admirer une meute de dauphins venue nous saluer (même si j’me suis fait disputer par le capitaine parce que je gardais pas le cap), de se dire que « quand même c’est bizarre qu’on n’ait toujours pas de poisson… », de sentir la bonne odeur du pain cuisant au four et de faire la sieste en prévision de la nuit de navigation.

On s’est ensuite relayé comme la première nuit toutes les 2h sauf qu’on est passé au niveau au-dessus : éviter les ferrys effectuant la traversée Corse-continent. Déjà que je confonds les étoiles avec des bateaux, c’était pas gagné…! Tout ça avec le ronron du moteur car le vent nous a lâché pour la nuit.
Le lever du soleil derrière l’île a confirmé que nous étions sur la bonne direction. 30h après le départ, Felouk est à l’ancre dans une crique au-dessus d’Ajaccio pour passer l’après-midi et la nuit.
Et comme ça ne leur suffit pas, les athlètes m’accompagnant en ont profité pour faire un tour d’annexe et une jolie session grimpe sur la roche au-dessus de l’eau. La belle vie.
Demain, dernière étape : trouver un endroit pour laisser Felouk au calme.
Bisous bronzés
Lamia